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mardi 4 mars 2014

Le cheval blanc de Suho

Raconté par Yuzo Otsuka
Illustrateur : Suekichi Akaba
Traducteur : Alain Briot
Éditeur : Circonflexe
Collection : Aux couleurs du temps
Date de parution : Janvier 2014
ISBN : 978-2-87833-691-7
A partir de 6 ans

Résumé :

Conte populaire mongol qui raconte l'origine d'un instrument de musique appelé morin-tehour, ce qui signifie « viole à tête de cheval ».
Suho, un jeune berger mongol trouve un jour un petit cheval blanc qu’il décide d’élever. Devenu grand, Suho va à une course organisée par le seigneur des environs. Celui-ci a promis la main de sa fille au gagnant et c’est justement Suho qui gagne. Malheureusement, le seigneur ne tient pas sa promesse, lui vole son cheval et fait battre Suho par ses laquais. Celui-ci arrive à rentrer chez lui grâce à un ami, mais il n’arrive pas à oublier son cheval et malgré sa guérison, il reste inquiet et mélancolique.
Un jour, le seigneur veut monter sur le cheval lors d’une fête, mais celui-ci le renverse, s’enfuit, rejoint son maître, mais meurt car il a été blessé par de multiples flèches.
Un peu plus tard, le cheval apparait à Suho dans un rêve et lui dit qu’il doit continuer à vivre et que pour se souvenir de lui, il devrait faire avec ses crins, tendons, os et cuir un instrument de musique. C’est ainsi qu’est né le morin-tehour, instrument traditionnel que l’on peut entendre dans les grandes plaines mongoles.

Analyse :

Une histoire faite de violence, d'amour et d’amitié, qui peut toucher autant les adultes que les enfants par la force de ses images et son propos universel.
Le peintre japonais Akaba recrée, grâce à ses aquarelles, les grands espaces des plaines mongoles. Le format à l’italienne, la composition des images et leur mise en pages évoquent les rouleaux illustrés d'un Japon ancestral, même si toutes les illustrations ne sont pas d’égale qualité.
Publié pour la première fois au Japon en 1967 et en 1981 en France chez Garnier. La présente édition est dotée d’une postface qui n’est qu’à l’intention des adultes et qui n’était pas forcément nécessaire.

Céline DAVID – BM d’Athis-Mons

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