Le prochain comité aura lieu le mardi 7 septembre.


mardi 8 novembre 2011

Blanche

Auteurs : Anne Cortey et Françoise de Guibert
Illustratrice : Nathalie Choux
Editeur : Helium
Date de parution : 2011
ISBN : 978-2-35851-0-622

Résumé :

Blanche est une petite fille très préoccupée par son ami Nô qui ne quitte plus son lit depuis 54 jours. Il ne ressent plus rien et refuse de se lever.
Alors Blanche entreprend un grand voyage à la recherche du remède qui guérira son ami. Lors de ce long périple initiatique, elle croise un ruisseau devenu cascade à force de pleurer. Celui-ci lui offre une de ses larmes pour son ami Nô qui n’arrive pas à pleurer. Puis, ce sont des corbeaux qui lui font découvrir le ciel. Elle garde une plume en souvenir. Ensuite, perdue dans un labyrinthe souterrain, elle croise une bande de fennecs qui la guident avec une bougie vers la sortie. Elle échappe de peu à la fureur du volcan et à la colère des pierres, se ressource dans une calme prairie peuplée de papillons et grimpe enfin à la cîme d’un arbre dont les habitants lui racontent des histoires de tous les pays et de tous les temps.
Forte de ces expériences, Blanche retourne chez Nô avec sa valisette pleine de souvenirs. Lorsqu’elle l’ouvre et raconte son voyage à Nô, la chambre s’emplit de lumière, de couleurs, de fleurs et de douceur de vivre.
Les cadeaux et l’immense preuve d’amitié qu’elle lui apporte donnent à Nô un nouvel élan, une joie de vivre et le courage de quitter son lit.

Analyse :

Nathalie Choux, l'illustratrice, réalise en outre de très jolies céramiques et objets empreints d'un univers poétique habité de petites filles délicates aux grands yeux, d’animaux aux visages humains et de masques extraordinaires.
Dans cet album, le voyage de Blanche donne l’occasion d’exprimer tout cet univers fantastique avec beaucoup de délicatesse et d’expressivité. En revanche, l’histoire semble moins convaincante. L’écriture à quatre mains est très expressive, mais le texte, trop long, y perd en intensité.
L’idée de départ sur la dépression paraissait intéressante. Pourtant, à trop vouloir évoquer toutes les émotions, le récit devient confus.

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